Chers amis,
En m'inspirant d'une formule talmudique, je pourrais dire que «quiconque n'a pas vu le sourire d'un résident du buisson ardent n'a jamais vu un sourire de sa vie ».
Ce foyer unique en son genre, offrant un accueil de premier choix aux handicapés juifs venus de toute la France, fait la fierté de notre communauté.
C'est l'occasion pour moi de remercier sa directrice Dina Abitbol, ainsi que l'ensemble du personnel et des bénévoles, qui investissent toute leur énergie et tout leur professionnalisme afin d'offrir aux résidents des conditions de vie tout à fait exceptionnelles, dans le respect de notre calendrier juif et de ses traditions.
Comment ne pas rappeler dans ces lignes la figure bienveillante et lumineuse de Loup Meyer Moog ainsi que celle de son épouse Colette, sans qui ce projet n'aurait jamais vu le jour et dont la bénédiction continue d'accompagner au quotidien les résidents du foyer.
Nous savons mieux que quiconque que personne ne doit se sentir exclu de notre communauté et que l'existence d'un établissement spécialisé pour les handicapés juifs est un trésor aussi inestimable qu'indispensable.
Ce gala doit donc être l'occasion pour nous tous de prendre conscience de ce joyau qui est le nôtre et du devoir qui nous incombe d'en prendre soin et de lui manifester notre soutien et notre solidarité.
Avec toute mon amitié et ma bénédiction de Hatslakha Rabai pour le buisson ardent,
Harold Avraham Weill
Grand rabbin de Strasbourg et du Bas Rhin